Sankai Juku - Kara Mi (Théâtre de la Ville - 27 Avril 2010)
Le décor : quelques plaques de verre décorées de réseaux capillaires (sang, végétal, fleuve ...). Les costumes : le blanc habituel bien sur, avec des pointes de rouge vers la fin. La structure du spectacle : sept tableaux en 1h25, c'est j'ai cru comprendre la norme depuis des années.
Que dire de plus ? Les corps se tordent lentement et tombent, les bouches s'ouvrent sur des obscurités, les regards se perdent vers des cieux peu bavards, l'atmosphère est ritualiste, esthétisante, avec de magnifiques tableaux jouant sur les reflets et les transparences dans les plaques de verre.
Et encore ? Pas grand-chose. Je suis très peu réceptif à la mystique de Ushio Amagatsu. Je n'embarque pas dans un voyage spirituel. Je regarde le temps passer avec un certain plaisir, mais conjugué d'une assez forte indifférence.
Ailleurs : Armelle Héliot, Trois coups (ces deux critiques ne disent ni l'une ni l'autre quoi que ce soit de spécifique à ce spectacle-ci ; elles sont suffisamment génériques pour coller tout aussi bien aux précédents spectacles précédents de Sankai Juku), Palpatine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire