jeudi 16 mars 2017

EIC - Rothko Chapel (Cité de la Musique - 24 Février 2017)

Jay Schwartz - M

Cette pièce s'inspire d'une statue hommage peu conventionnel à Mozart. Et de fait emprunte, entre autre, quelques mots du Requiem, psalmodiés par le baryton Evan Hugues. Au bout d'un moment, les ondulations perpétuelles des cordes deviennent lassantes. Le tout devrait être impressionnant mais ça me laisse assez indifférent.

Matthias Pintscher - beyond (a passing of time)

Pièce solo pour flûte. Sophie Cherrier est comme d'habitude impériale, mais qu'est-ce que cette pièce propose que 100 pièces contemporaines pour flûte solo n'aient pas déjà proposé avant ? Qu'apporte-t-elle de particulier , Pas grand souvenir.

Gregor A. Mayrhofer - Grosse Huldigung an das technische Zeitalter

C'est le compositeur Gregor Mayrhofer qui dirige l'EIC ce soir, et c'est ma pièce préférée de la soirée. Une écriture dynamique, variée, qui ne cherche pas à inventer à toux prix, mais qui entraîne l'auditeur de surprise en surprise. J'aimerais beaucoup la réentendre !

Benjamin Attahir - Et nous tournions autour de ces fontaines hallucinées

Menée par deux violons au premier plan (le compositeur est également violoniste), cette musique est vive, colorée, assez échevelée, donne bien une idée d'hallucination. Un peu long trouveront certains.

Morton Feldman - Rothko Chapel

A l'EIC vient s'ajouter la chorale des Cris de Paris. Cette musique ne me touche pas. C'est joli, mais bof, ça ne fonctionne pas sur moi.

eic joue Rotko Chapel
Ailleurs : Alexandre Jamar, Michele Tosi

mardi 14 mars 2017

Munich / Gergiev (Philharmonie de Paris - 21 Février 2017)

Claude Debussy - Prélude à l'après-midi d'un faune

Euh, c'est le Faune, ça ? Ce truc sans mystère, sans épanouissement, sans sensualité, joué à deux à l'heure ? Le flûtiste solo est formidable, mais autour de lui, c'est consternant de non-musicalité.

Sergei Rachmaninov - Concerto pour piano et orchestre n° 3 op. 30

Là, on est loin de mon domaine. Daniil Trifonov s'empare du piano ; Valery Gergiev s'occupe de l'Orchestre philharmonique de Munich. OK, il y a beaucoup de notes jouées très vite, et le public clairement adore. Mais ça manquerait pas de respiration, de quelque-chose qui me prenne et m'emmène ? Rien de désagréable, ça se laisse écouter, mais ce n'est pas cette interprétation qui me réconciliera avec ce type de, musique.

Gustav Mahler - Symphonie n°1

Il y a de grands moments dans cette interprétation : un premier mouvement très agréablement rustique, où pointe des tensions et des obscurités qui vont peu à peu prévaloir ; un deuxième mouvement au début lourdement pulsé par les contrebasses ; une marche funèbre très en place ; et des moments d'angoisse et de flottements dans le final. Bien.

Ailleurs : Vincent Guillemin, Gilles d'Heyres, Palpatine

Spotify : Une version autrement plus convaincante et musicale du concerto de Rachmaninov : Rachmaninov: Piano Concerto No.3 By Martha Argerich, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Riccardo Chailly

lundi 13 mars 2017

Le chant de la terre (Cité de la Musique - 29 Janvier 2017)

Alors que le concert de la veille m'avait donné de mémorables souvenirs, celui-ci, aucun. Douglas Boyd dirigeait donc l'Orchestre de chambre de Paris dans la "Symphonie de chambre n°1" d'Arnold Schönberg, puis dans la transcription, par le même Schönberg, du "Chant de la terre" de Gustav Mahler, chanté par Bernarda Fink et Michael Shade.
J'ai du aimer, mais aucun détail ne me revient, ni sur l'orchestre, ni sur les interprètes; Tant pis !

le chant de la terre

Le Château de Barbe-Bleue (Philharmonie de Paris - 28 janvier 2017)

György Ligeti - San Francisco Polyphony

Ce n'est pas ma pièce préférée de Ligeti, mais ce soir je la trouve tout simplement amorphe, sans tension, sans récit, en fait, sans intérêt.

György Kurtag - Stèle

Là, par contre, c'est du lourd, du dense, de l'architectural impressionnant. L'EIC, dispersé dans les rangs, entraîne vaillamment les jeunes musiciens de l'Orchestre du CNSMDP. Une intro, une accélération, et une lente scansion inspirée des "larmes" du Château de Barbe-Bleue, c'est d'un hiératisme lugubre et poignant.

Béla Bartok - Le Château de Barbe-Bleue

Matthias Pintscher obtient des couleurs splendides de cet orchestre fusion, sensualité des premières portes, explosion des suivantes (aidé par l'orgue de la Philharmonie pour un effet terrible !), glaciations finales, je me plonge avec délectation dans la masse sonore. Dans le rôle de Barbe-Bleue, le baryton John Relyea est terrifiant, grondant et roulant, parfait. Michelle DeYoung par contre me convient moins, pas assez intense, tant vocalement que dramatiquement. Du coup, quand elle chante, mon attention se porte vers la musique qui la porte, et vue sa beauté ce soir, j'y perds peu.

le chateau de barbe bleue

Ailleurs Thomas Vergracht, Palpatine, La souris

jeudi 9 mars 2017

Planning Mars - Avril 2017

Bon, je commence à accumuler un joli retard dans mes chroniquettes ... Mais voici encore un planning en temps et en heure !