vendredi 23 juin 2006

Saison 2006/2007 : Théâtre de la Ville

Recevant mes billets aujourd'hui, je me rends compte que je n'ai pas annoncé ma sélection dans le programme Théâtre de la Ville / Théâtre des Abbesses. Allons-y maintenant.
Dans la partie théâtre, où se pratique envers les metteurs en scène la même fidélité qu'avec les chorégraphes, ce qui fait que les mêmes noms se retrouvent d'année en année, une rareté pour commencer : "La Déesse de la rivière Luo", théâtre musical interprété par 18 musiciens chanteurs et danseurs de Taïwan ; puis "Sauterelles" de Biljana Srbljanovic, mis en scène par Pitoiset, une saga familiale grinçante dans les décombres balkaniques ; "Atteintes à sa vie", mon "Martin Crimp" annuel, cette fois mis en scène par Jouanneau ; "Homme pour homme", parce que cela fait longtemps que je n'ai plus vu du Brecht, celui-ci est mis en scène par Demarcy-Mota ; et enfin, du théâtre visuel, "Plus ou moins l'infini", par la Cie 111, une pièce sur le thème de la ligne, conclusion d'une trilogie, après le volume et le plan (et le point, alors ?).

Coté danse, d'abord les indispensables : Pina Bausch bien sûr, et puis deux progammes rétrospectives, pour De Keersmaeker (des pièces anciennes autour de Steve Reich, où elle réinventait des libertés de mouvement), et pour Vandekeybus (20 ans pour sa compagnie Ultima Vez, l'heure d'un collage/bilan ?). Du coté des flamands, j'ajoute Michelle Anne De Mey, qui recrée elle aussi un spectacle de 1990. Au moins, ils semblent conscients que l'élan donné à la danse dans ces années-là s'était depuis peu bien essouflé, et qu'il serait temps de faire le point et d'aller chercher ailleurs des énergies nouvelles.
Ailleurs en Inde par exemple, avec le kathak de Akram Kahn, ou le kuchipudi de Shantala Shivalingappa. Ailleurs aussi avec l'italien Enio Greco (dont j'ai fort peu aimé "Double Points", mais c'était une expérience particulière, peut-être peu révélatrice de son talent), la canadienne Louise Lecavalier (ancienne égérie de Edouard Locke, une retrouvaille), et la russe Olga Pona (ma seule vraie inconnue dans ce programme, en fait).

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