Grieg Chostakovitch (Salle Pleyel - 25 Octobre 2008)
Edvard Grieg - Concerto pour piano op 16
Tiens, c'est effectivement connu, du moins l'introduction et "son célèbre arpège en la mineur, qui tombe du ciel en zigzag". Dans la suite des événements, j'apprécie beaucoup plus les thèmes les plus délicats (thème dialogué entre flûte et cor dans le premier mouvement ; deuxième thème à la flûte du troisième mouvement), que les moments énergiques, que je trouve un peu assommants. Le pianiste Nelson Freire est impérial, imposant sans jamais avoir besoin d'être démonstratif.En bis, un extrait de "Children Corner" de Debussy, tout en délicatesse poétique et douceur enfantine, un enchantement.
Dmitri Chostakovitch - Symphonie n°5 op 47
Deuxième audition de cette pièce majeure, et elle me touche moins que la première fois. Principalement, ce sont les cordes de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse qui me semblent trop sèches et mécaniques, pas assez souples, manquant de générosité. Alors que les cuivres sonnent admirablement, puissance et brillance impeccables, en particulier l'escouade de cors. Et plus beaux encore, les bois, en particulier les deux flûtes (ce qui se ressentait déjà chez Grieg). Belles interventions des harpes, également, qui avaient répété sur scène pendant tout l'avant-concert et l'entracte. Tugan Sokhiev mène son affaire rondement, sans chichi ni trop de pathos, et balance un final bien carré, à l'auditeur de choisir ce qu'il entend. Mais l'émotion ne m'emporte pas.Dans les deux bis, pourtant, le tapis de cordes me semble enfin plus généreux et moelleux. Dommage.
Ailleurs : Palpatine, Native Dancer, ConcertoNet
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