Quatre Américains à Paris (Salle Pleyel - 16 Janvier 2009)
Samuel Barber - Vol de nuit
Un beau tapis de cordes, des mélodies élégiaques, un climat lent et intense, un air de morse qui retentit dans les dernières pages, splendide.Augusta Read Thomas - Concerto pour violon et orchestre n°3 "Juggler in Paradise
Je peux copier de manière exacte ma critique pour Helios Choros 3 (c'est la seule oeuvre que je connaissais de cette compositrice) : "cette pièce [...] s'orne de détails orchestraux constamment renouvelés, mais a tendance du coup à se noyer un peu dans des détails, sans qu'une forte personnalité ne se dégage." Le tempo est assez uniformément majestueux, mais l'effectif orchestral assez réduit. La partition pour violon évite la virtuosité trop affichée, mais du coup lasse. Surtout, sous une apparence aux couleurs très soignées, ça manque de substance, contrairement à ce que dit le livret, je ne ressens à aucun moment "l'impérieuse nécessité intérieure", qui aurait justifié l'existence de cette oeuvre.Leonard Bernstein - Halil, nocturne pour flûte, orchestre à cordes et percussion
Une lutte entre forces tonales et atonales, entre espoir et déchirement (devinez qui représente quoi, du coup ...) ? Je ne suis pas assez sensible à la "tonalité" pour ressentir cette différentiation ; le tout baigne entre post-romantisme et comédie musicale sombre. A l'image de la flûte de Magali Mosnier, ça manque de férocité, d'âpreté, pour vraiment me toucher.George Gerschwin - Un Américain à paris
On est tous un peu là pour cette pièce, ce soir (bizarre que ce programme ait attiré si peu de monde, par rapport à la semaine dernière). Andrey Boreyko dirige l'Orchestre Philarmonique de Radio-France avec une belle fougue, qui n'empêche pas la lourdeur par moments.Ailleurs : Palpatine, Corley.
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