lundi 26 mars 2007

Saison 2007/2008 : Salle Pleyel et Cité de la Musique

J'en avais mis des tartines l'an dernier, je vais faire plus sobre cette année. D'abord disponibles sur leurs sites web respectifs (mais avec quelques coquilles qui poussaient à la prudence), les programmes papier ont paru il y a quelques semaines.
La salle Pleyel n'a malheureusement pas simplifié son système, en séries et demi-séries, avec des intersections non négociables (deux séries avec un concert commun = une place en trop). J'ai choisi 1B (Orchestre de Paris - avec une soirée non opéra de Saariaho ...), 14 (Messiaen / Boulez, comment résister ! donc série complète ...), 15B (le Sacré - messes de Bach et Beethoven, et des Cantates), et 19B (Jazz - essentiellement pour la Masada Night).
Les lignes directrices pour la Cité de la Musique sont : Bach, Boulez, et EIC. Les concerts prévus s'éparpillent entre les cycles et thèmes "La Genèse", "Le Triomphe de la Raison", "Domaine privé René Jacobs", "Visions Wagnériennes", "Rituels du Quotidien", "Du Spirituel dans l'Art", "Rising Stars", "Bruckner / Messiaen", "Le Jazz Mystique", "Utopies et Réalité", "L'orgue - De la Liturgie à l'Electro", "Domaine privé Pierre-Laurent Aimard", "Le Jugement Dernier", "Messes Noires", "Le Diable et le Bon Dieu", "Sacres et Sacrifices", et pour finir en beauté par "Domaine privé John Zorn".
En tout, 23 billets pour la Cité, 19 pour Pleyel, c'est un peu plus que l'an dernier ; mais cela compensera l'absence sans doute du Châtelet, qui semble vouloir s'adresser à un public dont je ne me sens pas faire partie.
Reste comme d'habitude à attendre un peu avant le Théâtre de la Ville !

2 commentaires:

Didier Goux a dit…

Monsieur,

pardon de débouler chez vous sans m'être fait annoncer, et surtout pour vous parler d'un sujet n'ayant pas de rapport avec votre message (enfin, si, tout de même : la musique).

Il y a quelques jours, sur son blog, je posais quelques questions à Zvezdo, au sujet de divers compositeurs contemporains, et il me répondait que vous lui sembliez plus qualifié que lui-même sur ces questions. Donc, me voici.

Cela va sans doute vous sembler un peu stupide, ou puéril, mais, ne connaissant à peu près rien à la musique (je veux dire : techniquement", si le mot est approprié), et étant plongé dans la musique contemporaine depuis quelques mois, j'éprouve le besoin de savoir si J'AI RAISON ou non d'aimer les compositeurs que je découvre peu à peu, à la manière d'un fort myope traversant une forêt par temps d'épais brouillard.

Je suppose que si on me dit que tel ou tel, que j'écoute avec plaisir, est une baudruche surfaite, je continuerai néanmoins à l'écouter, mais enfin, j'ai envie de comprendre un peu mieux ce que j'aime (ou aime moins).

Donc, après cet interminable préambule, ma question est la suivante : si je vous soumets quelques noms (pas des tas, soyez sans crainte...), serez-vous ennuyé d'avoir à me répondre ou non ? (Je comprendrais parfaitement que oui et n'en serais pas du tout froissé, soyez-en sûr).

Tenez, par exemple, en vous écrivant cela, j'écoute Philippe Hersant (c'est-à-dire que je ne l'écoute pas vraiment, puisque j'écris en même temps, mais enfin...) : c'est le premier nom que je vous livre...

bladsurb a dit…

Je ne crois pas à l'intérêt de ce genre de conseils : c'est pourquoi je vous conseillais, chez Zvezdo, de vous inscrire dans une médiathèque et de fouiller au hasard.
Chacun trace son chemin. Le mien est particulier, parce qu'il sort d'une ignorance de la musique classique ; je ne passe pas de Mozart / Beethoven à Mahler / Debussy puis à Boulez / Ferneyhough, mais plutôt de Boulez à Mahler, en attendant un jour de m'intéresser à Mozart.
Je ne pourrais donner des conseils ou des visions sur tel ou tel auteur qu'éminement imprégnés par ce parcours personnel, et point du tout universalisables.
Commencer par Hersant est un bon exemple : je ne le connais quasiment pas, que par quelques compilations avec d'autres compositeurs utilisant encore une langue tonale ou post-tonale qui ne me parle pas. Il me semble avoir aimé son opéra "le Chateau des Carpathes", mais peut-être plus pour l'histoire que pour la musique, et depuis, je ne l'ai quasiment jamais entendu (pas une seule mention sur ce blogue !).
Que voulez-vous tirer d'un tel avis ? Si vous aimez, alors vous avez raison d'aimer.