mercredi 21 février 2007

Prokofiev - Mahler (Salle Pleyel - 20 Février 2007)

Sergueï Prokofiev - Symphonie n°1 "classique"

Yuri Temirkanov mène sans baguette mais avec une imposante autorité les musiciens de l'Orchestre Philarmonique de Saint-Pétersbourg dans les impétuosités de l'allegro initial, où brillent les cordes ; les flûtes répondront avec brio dans le finale, pris lui aussi à toute vitesse. Symphonie vivement colorée et vibrionnante, excellent début de programme !

Sergueï Prokofiev - Concerto pour violon n°1

Apparaît Sayaka Shoji, frêle dame de 24 ans, qui démontre une grande maîtrise de jeux, une large palette de techniques et de sonorités, au détriment sans doute d'une émotion plus profonde. En bis, elle offre, humm, une pièce plutôt moderne, ah non, c'est du Bach, non, c'est moderne mais c'est un hommage appuyé à Bach, ah, c'est du Reger.

Gustav Malher - Symphonie n°1 "Titan"

Enfin l'orchestre est au complet, et copieux ! Les gestuelles de Terminakov sont parfois étranges, battant des coudes façon danse des canards, agitant frénétiquement les mains comme pour tout arrêter, ou les moulinant plus tranquillement avant d'arracher du bout des doigts l'intervention d'un pupitre éloigné. L'orchestre suit avec une grande attention. Ce n'est pas une interprétation historique ou particulièrement passionnante, mais c'est de l'excellent travail, avec des moments magnifiques, le trio du II, ou le patchwork du III ("Frère Jacques", puis musique Klezmer, sur fond de marche funèbre, etc.).
En bis, un truc déjà entendu et bien beau, ah, c'est Nimrod ...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste histoire d'être sûr : restait-il des places ? (puisque j'ai finalement opté pour "la Juive", le site de Pleyel indiquant que c'était plein)

bladsurb a dit…

Les strapontins du dernier rang étaient occupés, et en arrivant à 19h45, il y avait pas mal de monde au guichet ou cherchant à acheter des places dans le hall. Quelques places vides, toujours, personnes malades, ou ayant renoncé au dernier moment, mais pas beaucoup...

Anonyme a dit…

Il restait quelques places à l'arrière scène également, mais vraiment pas beaucoup.