Reich Hurel Romitelli (Cité de la Musique - 25 Avril 2008)
On va faire bref, parce que je suis entré dans la salle avec un mal de tête que le concert n'a su dissiper, ce qui a posé un filtre assez négatif sur mon écoute.
Steve Reich - Eight Lines
J'ai découvert cette oeuvre d'abord dans sa version remix techno, ce qui continue d'influencer mon écoute. D'une structure inususuellement complexe pour du Reich (quoi, pas du rapide-lent-rapide ?), elle impose son obsession rythmique avec brio, mais je ne supporte toujours pas la diffusion obligatoire par haut-parleurs, qui enlève une part de la beauté des instruments.
Philippe Hurel - Aura
Noyé sous le déluge des notes, je n'arrive pas à suivre grand-chose. La lumière dorée qui entoure le piano est effectivement fort belle, le passage où le piano sonne faux parce qu'entouré de tout l'EIC jouant en quart de tons est surprenant, mais la plupart du temps, je me sens un peu perdu dans le paysage. Soliste : Sébastien Vichard (encore un peu timide mais il se soigne) ; chef d'orchestre : Ludovic Morlot.
Fausto Romitelli - Professor Bad Trip Lessons
C'est le plat de résistance, en trois leçons d'un quart d'heure chaque. Batterie, guitares électriques, synthétiseurs, l'ambiance est au cross-over contemporain-rock-techno. Ca m'a semblé long, avec des passages électroniques vraiment peu intéressants. Par contre, Pierre Strauch s'amuse comme un fou avec un violoncelle midi, pour des solos apocalyptiques et jouissifs.
Ailleurs : Pouessel.
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