Emmanuel Chabrier - La Joyeuse Marche
Le morceau cache sous une apparence débonnaire, "déboutonnée" dit le livret, une certaine complexité de cellules rythmiques, mais arrive pourtant en à peine quelques minutes à être répétitif et lassant. Le redonner en bis final ne fera que renforcer l'impression.
Aaron Copland - Billy the Kid Ballet
Le chef d'orchestre John Dawkins commence par une explication de texte, mettant la salle dans sa poche, et illustrant de quelques extraits musicaux la séquence des péripéties du ballet : double meurtre des cow-boys qui ont tué sa mère, partie de cartes qui tourne mal, évasion de prison, duel fatal ... La musique alterne les moments fort agités, où les réverbérations aléatoires de la salle des Blancs-Manteaux n'aident pas vraiment à apprécier les superpositions stravinskiennes, et des séquences plus calmes, le vent dans les plaines, la nuit autour d'un feu de bois, la mort de Billy, emplies d'une poésie pleine d'espace très américaine. Pourquoi ne donne-t-on pas plus souvent du Copland dans les grandes salles parisiennes ?
Antonin Dvorak - Symphonie 9 "Nouveau Monde"
Voilà typiquement le genre de musique célèbre et classique que je n'entendais guère que dans les concerts du RSO ; c'est moins le cas avec la programmation Pleyel, et de fait, j'ai entendu cette symphonie
en Janvier dernier. Le succès, et les applaudissements en fin de chaque mouvement, restent assurés. Un voisin derrière moi chantonne et annonce les airs successifs. "The initiales, the initiales, B. B.". Finalement,
ça s'écoute sans déplaisir !
1 commentaire:
Quelle chance... C'est qu'avec les paroles, le Nouveau monde, c'est tout de suite nettement mieux !!!!
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