Hall encombré de panneaux dressant la vie et l'oeuvre de Dutilleux, public découvrant la salle et confondant le programme de l'année et celui du concert, curieuse atmosphère.
Les Citations
Un très beau solo de hautbois (Maurice Bourgue) entame ce court dyptique, où le rejoignent le clavecin de Mathieu Dupouy et la percussion de Emmanuel Curt, mais qui resteront plus dans des rôles d'accompagnateurs. Le second volet voit la contrebasse d'Axel Salles prendre plus de place, dont un excellent solo très jazz, et un équilibre plus équitable du temps de parole. Il n'empèche que cet instrumentarium semble un peu réuni au hasard, et le clavecin en particulier peine à trouver une position intéressante.
Trois préludes pour piano
Interprétées par Vanessa Wagner, ces trois pièces flottent dans un manque de définition, un son trop réverbéré, une atmosphère pateaugeante et molle. Défauts liés à la partition, je crains. Le troisième prélude échappe mieux à cet ennui, mais sans vraiment briller exagérément.
Ainsi la nuit
Un chef d'oeuvre, oui, de Dutilleux, et du quatuor à cordes (que le XXème siècle a bien choyé). Le quatuor Sine Nomine l'habille d'habits chatoyants, de crissements magnifiques et déchirants. J'aurais aimé être moins fatigué pour mieux en profiter ...
L'arbre des songes
Plus loin de la scène qu'
il y a deux jours, je trouve Raphaël Oleg moins intense et recueilli, et l'Orchestre du Conservatoire plus présent. Pas d'émotion particulière dans le fait de revoir les mêmes interprètes jouer la même oeuvre dans un cadre différent, je ne retenterais pas volontairement l'expérience.
4 commentaires:
Maurice Bourgue?
euh, oui ... Pourquoi cette interrogation ?
juste parce que tu as marqué maurice bourQue :)
oops, merci !
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