Nardy Castellini Quintet - Taking Cuba to the world (L'Improviste - 26 Janvier 2013)
Dans le titre du concert, il y a "Cuba", mais pas que. Et le premier morceau, en commençant par un long duo entre le saxophoniste et son batteur, indique une autre influence majeure : John Coltrane. Nardy Castellini s'inscrit dans cette lignée par son lyrisme fougueux, par moment fiévreux, mais finalement un brin trop sage. C'est incontestablement le chef de la bande, les autres l'entourant, même scéniquement. A la batterie, Raul Hernandez montre dans quelques solos de belles aptitudes à s'approcher du Free, mais garde bien sa place dès que le groupe s'active, où il est complété par Inor Sotolongo aux percussions, principalement aux congas. Rafael Paseiro alterne entre deux fort beaux instruments : une guitare basse (à 6 cordes), et une contrebasse électrique. Cela donne une riche et profonde couche rythmique. Et même le pianiste Dimitris Sevdalis se révèle plus intéressant quand il s'ajoute à cette clique qu'en soliste plus mélodiste, où il est un peu fade. Nardy Castellini assure donc l'essentiel du travail harmonique et mélodique, alternant entre saxophone ténor et saxophone soprano, et si on pourrait aimer un peu plus de folie, il flamboie bellement.
Spotify : Nardy Castellini - Origenes
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