Jimi Tenor & Kabu Kabu meet Tony Allen (Cabaret Sauvage - 1 Septembre 2010)
Get The Blessing
Un batteur qui a du métier, Clive Deamer ; un bassiste qui fait semblant de jouer de la guitare, Jim Barr ; un trompettiste lyrique aux solos fort réussis, Pete Judge ; un saxophoniste qui les accompagne pour cette tournée et qui me semble peu inspiré, Jake McMurchie. Les morceaux ne donnent pas des résultats à leur hauteur de leur ambition, ils sont inutilement compliqués en alternant des vitesses et des climats sans que la sauce ne prenne vraiment. Les prestations individuelles sont ok, mais c'est par la définition du groupe que je ne suis pas convaincu. Ce n'est pas désagréable, mais ce n'est guère palpitant non plus.Jimi Tenor & Kabu Kabu meet Tony Allen
En 2008, le label Strut a lancé une série "Inspiration Information" où des artistes choisissent un "gourou" avec qui ils rêvaient d'enregistrer. Amp Fiddler a choisi Sly & Robbie pour le premier volume, et pour le quatrième, Jimi Tenor, qui avait déjà montré son amour de l'Afro-Jazz avec son groupe Kabu Kabu, collabora avec Tony Allen, légendaire batteur de Fela Kuti.Sur scène, ça pulse sévère. Tony Allen, sur le coté, balance ses rythmiques irrésistibles d'énergie et de souplesse. Pour épaissir, deux percussionnistes (Akinola Famson, Ekow Alabi Savage), plus un troisième qui joue aussi de la trompette (Daniel Allen Oberto), et un chanteur qui parfois joue aussi des percussions (Allonymous). Un bassiste groovy (Rody Cereyron), et un guitariste qui s'amuse trop avec des sons bizarres (Kalle Kalima). Et enfin, de l'autre coté de la scène, Jimi Tenor alterne entre le chant, les claviers, le saxophone (où il est un peu fade) et la flûte (où il excelle).
Ils reprennent les morceaux créés pour "Inspiration Information", qui étaient déjà bien intenses, et qui accrochent bien le public, chauffé par la prestation scénique d'Allonymous qui saute et danse dans tous les sens (façon Prince, folie des fringues en moins), emporté par l'épaisseur de la couche rythmique qu'installe et maintient Tony Allen, sans presque prendre de solos. Le trompettiste est aussi excellent.
Et si le guitariste m'énerve par ses sons de canard ou de kora, si le saxophone de Tenor semble trop pauvrement "pop" dans ce contexte d'Afrobeat flambant, ce ne sont que broutilles qui s'envolent dans la joie par moment euphorique, par exemple dans le solo de flûte de "Darker Side of Night".
Spotify: Get The Blessing - Bugs in Amber, Jimi Tenor & Kabu Kabu - 4th Dimension, Jimi Tenor & Tony Allen - Inspiration Information 4, Tony Allen - Live.
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