Dubugnon - Mahler (Salle Pleyel - 18 Décembre 2008)
Un billet rapide avant de continuer les valises...
Richard Dubugnon - Concerto pour violon
Une orchestration avec des échos style Dutilleux et une partie solo de violon virtuose qui me fait penser à du Schnittke, mais sans la poésie du premier ni l'ironie du second, le tout sonnant particulièrement artificiel, appliqué mais sans rien qui me touche. Janine Jansen se lance à corps perdu dans la partition, ça brille et ça fonce, avec des coups rythmiques fort marqués. Les touches d'originalité, comme les séquences d'imitation de funk, ou les coups de timbale pour imiter le passage des diapositives, sont ridicules. Bref, une pièce sans aucun intérêt, née obsolète.Gustav Mahler - Des klagende Lied
Ici l'Orchestre de Paris sous la baguette d'Esa-Pekka Salonen se met à exceller. La première partie, fort sylvestre, n'est pas à la hauteur de Siegfried par exemple. Mais certains épisodes révèlent le talent du jeune Malher à 20 ans : des alliages splendides contrebasses et tubas, les interventions d'instruments en coulisse, etc. Plus que les quatre solistes, c'est le choeur de l'Orchestre de Paris qui m'offre le plus de plaisir, en particulier les parties féminines, lignes séraphiques au-dessus du tumulte sombre de l'orchestre.Ailleurs : Palpatine, ConcertoNet
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