Entre les discussions avec le violoniste annonciateur, et les pauses au buffet "tout à un euro" (même prix que l'an dernier donc, sauf pour, nouveauté, le champaaagne), il y eut de la musique.
Robert Schumann - Symphonie n°4
Premier mouvement dense et énergétique comme du Beethoven (le livret, didactique et bien écrit, me souffle : sa quatrième symphonie ; sans doute, sans doute ...), deuxième qui me traverse sans que je n'en entende rien, troisième dont le scherzo m'est bien connu (j'aime ces concerts du RSO aussi pour ça : la découverte de connaissances ignorées ("unknown knowns" aurait dit
le poète), de thèmes classiques qui vivent dans ma mémoire sans que j'en ai conscience), quatrième pris un peu vite, mais gonflé d'énergie et de majesté. Légères impressions de flottements dans les deux derniers mouvements, mais il faut aussi s'habituer à l'accoustique disons spartiate de la salle.
Gabriel Fauré - Pavane
Pizzicati puis nappes des violons, interventions délicates des cuivres et des bois, dans un style qui rappelle la pavane de Ravel, une restriction des effets et une exigence de tenue qui bride à bon escient toute tentative de sentimentalisme trop dégoulinant : l'orchestre s'en tire très bien ! C'est aussi l'occasion de me rendre compte qu'il faudrait que j'achète un peu de Fauré pour ma discothèque, c'est de la belle musique !
Alexandre Borodine - Danses Polovtsiennes
Encore des tubes ! C'est très agréable à écouter, plein d'entrain et de refrains entraînants, même si quelques heures à peine après, j'ai déjà tout oublié. Il faut dire qu'en bis, le chef John Dawkins propose "L'arlésienne" de Bizet, qui est très efficace pour laver le cerveau.
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