Schönberg Barber Chostakovitch (Cité de la Musique - 30 Octobre 2013)
Arnold Schönberg - La Nuit transfigurée
L'interprétation du Chamber Orchestra of Europe est moins dégoulinante de sentimentalisme que parfois, j'aime beaucoup le son assez glacial du premier violon (Lorenza Borani) qui évoque bien la forêt plutôt effrayante sous la lune, mais ça reste une musique qui ne me touche qu'à peine.Samuel Barber - Concerto pour violon op.14
C'est la première fois que j'entends cette oeuvre, ainsi que le COE, et le chef Jaap van Zweden (pour la violoniste Hilary Hahn, c'est la deuxième fois). Je ne saurais du coup trop dire d'où vient cette impression de manque, comme une sensation que ça aurait pu, aurait du, être mieux. Une certaine retenue du chef, qui ne veut pas noyer la soliste, dont le volume sonore reste faible ? Il y a pourtant de beaux solos, des moments d'orchestre très dynamiques et fougueux, mais je reste sur ma faim, sans savoir si c'est ou non intrinsèquement lié à cette partition, assez classique finalement, peut-être un brin trop à mon gout.Dmitri Chostakovitch - Symphonie n°9
C'est indiscutablement le clou de la soirée. Les musiciens, bois et cuivre, mais aussi percussions, et tous en fait, s'en donnent à coeur-joie, et font briller de mille surprises cette symphonie que je m'aperçois connaitre assez peu, alors qu'elle est d'une gaieté remarquable, une sorte de retour aux partition pleines d'incongruités de la jeunesse de Chostakovich (période "Le Nez"), un coup de folie lorsque la commande était de dessiner un portrait de Staline ! Il y a des pitreries, des mélodies dansantes, des coups de semonce, et un récitatif de hautbois fantastiquement servi !Ailleurs : ResMusica
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