dimanche 1 septembre 2019

Jazz en VF 1 (Philharmonie de Paris - 15 Juin 2019)

Un premier concert à la Philharmonie, un deuxième à l'amphithéâtre de la Cité, un troisième dans la salle de concert de la Cité. Et un très beau programme, avec ses surprises, bonnes et mauvaises.

Théo Ceccaldi - Django

Le Jazz manouche m'intéresse peu, j'ai donc été tout de suite rassuré quand Théo Ceccaldi explique que le Django auquel il va rendre hommage est en fait le chien du guitariste, qui était fan de Stravinski et d'Elvis Presley … Rassuré aussi quand la musique commence, qui malgré son format a priori restreint violon / violoncelle / guitare, propose des voyages aux horizons très larges, aidé par pas mal d'électronique pour amplifier et varier les sons (tant pour le violon de Théo Ceccaldi que pour la guitare de Guillaume Aknine ; le violoncelle de Valentin Ceccaldi est plus immune, il faut bien que quelqu'un garde la baraque, mais pas totalement). La thématique Django devient vite un prétexte à de fantastiques dérives et explorations, parfois énervées, parfois oniriques, c'est constamment surprenant, captivant, d'emblée un des sommets de ce Week-end.

theo ceccaldi - django

Anne Paceo - Bright Shadows

Vu le choc procuré par leur concert à la Défense, j'en attendais beaucoup. Raté. Essentiellement à cause des voix, qui se perdent je ne sais où dans l'acoustique de la salle de Philharmonie, mais en tous cas ne me touchent pas. Comme elles sont essentielles à ce projet, principal vecteur d'émotions, tout s'en ressent. Bien sur, cela reste de l'excellente musique faite par d'excellents musiciens, mais ce n'est pas à la hauteur du potentiel (et donc, j'en blâme la salle).

anne paceo - bright shadows

Vincent Peirani - Living Being II

Vincent Peirani, Emile Parisien : voilà qui suffit à assurer un bon concert. Non que Tony Paelman au fender Rhodes, Julien Herné à la basse, ou Yoann Serra à la batterie soient des quantités négligeables. Mais entre l'accordéoniste et le saxophoniste, il y a une complicité de longue date, et une belle complémentarité dans les envols spectaculaires, soutenu par les accords flamboyants. C'est un set spectaculaire, plein d'humour, mais qui dans sa seconde moitié commence à tourner un peu en rond.

vincent peirani - living being ii

Ailleurs : Ces concerts de "Jazz en VF" sont tous disponibles sur Live Philharmonie.

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