dimanche 7 octobre 2012

Budapest Festival orchestra - Bartok Mahler (Salle Pleyel - 26 Septembre 2012)

Bela Bartok - Chansons paysannes hongroises pour orchestre

C'est une oeuvre en deux parties : la première, "Ballade", varie de belle manière une formule mélodique très simple, ce qui donne du Bartok mineur mais fort plaisant ; la seconde, "Danses paysannes hongroises", se pare d'habits un brin trop sommaires et faciles pour ne pas être que mineure.

Bela Bartok - Concerto pour violon n°1

Ce concerto est aussi en deux mouvements. Jamais je n'aurais imaginé associer à Bartok les adjectifs suave ou tendre, sans aucune ironie. C'est pourtant le cas du premier mouvement, portrait de la femme aimée, empli d'un romantisme innocent qui sent bon la jeunesse idéalisante. Le second est destiné à mettre en avant la violoniste (il s'agit de Stefi Geyer, qui reçut le manuscrit l'année de sa rupture avec le compositeur, et qui le garda dans ses archives, d'où il ne ressortit qu'après sa mort), et ressemble un peu plus à du Bartok habituel. Mais là encore, cela reste une pièce mineure.
Le violoniste Joszef Lendvay revient jouer un bis improbable,  les "Variazioni su "Nel cor più non mi sento"" de Paganini, qui ressemble à de l'improvisation bien cadencée.

budapest festival orchestra / ivan fischer / jozsef lendvay

Gustav Mahler - Symphonie n° 5

Ivan Fischer nous propose une lecture de cette symphonie qui clairement divise les blogueurs ensuite rassemblés. Ses choix pour les deux premiers mouvements plaisent à certains, et pas à d'autres, par leur originalité qui peut être vue comme une erreur de lecture. Moi ça me plait : mise en avant pour le premier mouvement du trompettiste qui va jusqu'au bout du souffle, un air de valse blême comme un matin qui plonge dans un cauchemar nauséeux, des effets de rythmes ralentis ou titubants, j'ai l'oreille bien accrochée par maints détails, au sein de pages que je peux fredonner.
Pour les mouvements trois et cinq, on a une mise en orchestre plus traditionnelle, mais avec une grande puissance, qui plait plus à certains, mais qui moi m'assomme un peu, perché tout en haut, et où paradoxalement je ne reconnais plus grand-chose, comme si je n'avais jamais entendu ces parties.
Dans les commentaires entendus et lus, personne ne parle de l'adagietto, sans doute parce qu'il n'y a pas grand-chose à en dire, il était fade et oubliable.

Ailleurs : Palpatine, Klari, guillaume ...

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