Wagner Stravinski (Salle Pleyel - 9 Janvier 2010)
Richard Wagner - Siegfried-Idyll
J'aime décidément cet orchestre, le Budapest Festival Orchestra, dirigé par Ivan Fischer. Les cordes sont d'une grande précision, et les couleurs méticuleusement travaillées. La musique qui s'installe dans un tempo plutôt lent (incise : avec Spotify, je vois que Toscanini le jouait en 16:04, et Glenn Gould en 24:29 !) devient délicieuse quand sonnent les bois, installés au premier rang face au chef. Cela manque peut-être d'épanchement romantique, mais quelle poésie sonore, dans des climats un peu éthérés. Excellente flûtiste.Richard Wagner - Wesendonck-Lieder
L'orchestre est un merveilleux accompagnateur, qui ici sert d'écrin à la voix de Petra Lang, qui ne faiblit qu'à de rares instants, et offre une interprétation d'une grande hauteur et d'une impériale tenue. Lorsque sonnent les cinq accords de "Im Treibhaus", j'ai du mal à reprendre souffle. Vertige, envoutement, suffocation. Les deux derniers lieds me permettent de regagner terre en douceur.Igor Stravinski - Petrouchka
Dans cette grosse demi-heure, Fischer privilégie la précision des détails, ce qui convient parfaitement à cette suite de moments sans grande unité. Harpe, célesta, piano, flute, beaucoup de musiciens ont leur petit moment de gloire, et cela fait une musique qui crépite d'intensité et d'inventivité orchestrale, tout en restant légère (c'est pas encore le Sacre).Une excellente soirée, un brin courte, que je quitte avant le Bis.
Ailleurs : ConcertoNet
Spotify:
Les Wesendonck-Lieder, par Anne Schwanewilms accompagnée au piano, par Dame Felicity Lott accompagnée d'un quatuor, par Christa Ludwig accompagnée d'un orchestre.
Et Petrouchka, version orchestre dirigé par Bernstein, ou version réduite pour piano.
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