Mahler Berg Schoenberg (Salle Pleyel - 6 Juin 2008)
Gustav Mahler - Symphonie n°10
Bien sur, sous la direction de Pierre Boulez, il est hors de question de ne pas se limiter à l'adagio. Ce n'est pas mon Mahler favori : un peu trop de cordes, même si elles laissent la place à d'incisifs passages parfois acerbes et acides. La fatigue m'empêche d'être bien attentif.Alban Berg - Altenberg Lieder
Un cycle de 5 lieder que je ne connaissais pas, et qui est une splendide découverte ! L'orchestration regorge d'idées modernes, dans les sonorités, ou dans le traitement des motifs. La voix de Laura Aikin semble souvent à coté de l'Orchestre de l'Opéra national de Paris, et parfois en-dessous, plutôt que prise dans le matériau orchestral, mais peut-être est-ce normal pour ces pièces ? Même les poèmes, dont le livret franchement indigent ne donne que les traductions, sont surprenants, intitulés "Textes de Cartes Postales", à quel degré faut-il les prendre ?Arnold Schönberg - Pelléas et Mélisande
Le poème symphonique dans toute sa splendeur de musique de film sans film. C'est moins baveux de post-romantisme que la Verklärte Nacht, avec même des épisodes guillerets façon fêtes paysannes, et de la matière orchestrale bien nourrissante, que viennent alléger de délicats solos ça et là (beaux passages pour les vents).Comme d'habitude, Pierre Boulez reçoit un triomphe dès qu'il apparaît sur scène, avant même la moindre note jouée. A croire que le public l'acclame en chef d'orchestre afin qu'il n'ait pas le temps de composer (mais les "Notations pour orchestre" manquantes, alors, c'est pour quand ?).
Ailleurs : Palpatine, Philippe Herlin
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