dimanche 17 juillet 2016

EIC - Temps réel (Cité de la Musique - 10 Juin 2016)

Aureliano Cattaneo - Corda

Le piano est augmenté par des capteurs midi et autres gadgets qui permettent de déformer les sons ou de lancer des séquences, elles-mêmes dérivées de sonorités pianistiques. Comme souvent, l'effet catalogue et démonstration guette. J'aime bien certains sons, comme une sorte de crotale mystérieux et inquiétant, ou le jeu sur les résonances graves.

Brian Ferneyhough - Inconjunctions

Il y a quatre parties aux caractères très différents, disposées autour d'un panneau central finalement beaucoup plus intéressant et original, où les musiciens jouent très doucement un entrelacs de lignes, pour un résultat à la fois statique, et mouvant sans aucune répétition.

Beat Furrer - linea dell'orizzonte

Le livret explique : "de l'imbrication des voix émerge une étude des effets d'ombre par distorsion". Je ne sais pas trop ce que cela signifie ... Cela n'empêche pas la musique d'être très prenante, nerveuse, pleine d'accents étranges, de sonorités disparates, contrastées ; des affrontements ont lieu en arrière-plan, il y a des clairs-obscurs pleins de tensions et de dangers, une vie s'agite frénétiquement dans les (sont-ce celles-ci ?) ombres.

Yan Maresz - Tutti

C'est indéniablement de la bonne musique bien efficace, avec des effets divers et variés, des séquences pour tous les goûts, et du travail bien foutu, mais ça ne me touche pas. J'écoute sans déplaisir, mais sans passion, et en oubliant au fur et à mesure.

Ailleurs : ResMusica

Aucun commentaire: