Janelle Monae - Dirty Computer Tour (Grande Halle - 5 Septembre 2018)
J'aime bien sa musique et son dernier album, sa façon de danser, sa prestation dans "Hidden Figures", du coup je profite de l'occasion de son passage étonnant dans "Jazz à la Villette" pour aller voir cette chanteuse à la tête bien pleine (les albums sont tous des concepts, remplis de références musicales, et elle a par exemple été choisie par Spotify pour gérer les playlists du dernier "Black History Month").
Dans ce show, on retrouve tous les éléments des concerts de divas R&B américaines, mais avec classe : des tenues changeantes et joliment spectaculaires, mais ni provocantes ni extravagantes ; des chorégraphies avec danseuses réglées au cordeau (même si elle ne danse plus aussi follement que dans "Tightrope", snif !) ; des discours pour s'excuser de son président et pour clamer son amour aux LGBTQ (la chanson "Q.U.E.E.N." s'appelait à l'origine "Q.U.E.E.R.") ; des musiciens relégués aux bords et arrières de scène, avec de rares apparitions sur le devant (un long solo de guitare, qui se dirige peu à peu, tant dans le son que dans la gestuelle, vers "Purple Rain" ...) ; un écran où sont diffusées des images de ses clips vidéos ...
Dans les grands moments, on a un impérial "Django Jane" (de façon générale, j'aime beacoup sa façon de rapper), avec trône et tenue adéquate ; un "I Got the Juice" où elle invite quelques spectateurs à monter sur scène pour exprimer par la danse combien "iels ont le jus" ; un "Make Me Feel" où à l'hommage à Prince s'invitent également des références à Michael Jackson en entrée et à James Brown en sortie !
Du beau boulot, donc, malgré un son qui aurait pu être plus propre, surtout dans les reprises des anciens albums où elle opte pour un son Rock plus agressif (alors que les options plus brass-band fonctionnent mieux, avec apparition d'une trompettiste et d'une tromboniste).
Ailleurs : Nicolas Teurnier, Le début du concert à Amsterdam, un résumé à St-Louis
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