Korngold - Mahler (Philharmonie de Paris - 25 Septembre 2015)
Erich Wolfgang Korngold - Concerto pour violon
Ecrit entre 1937 et 1945, ce concerto ne cherche pas à impressionner l'avant-garde, et se situe dans une stylistique assez hollywoodienne, mais n'est pas du tout désagréable : du travail bien fait, climats variés, orchestrations belles et efficaces, dont l'enjeu est de mettre en avant le soliste.En l’occurrence, il s'agit de la violoniste Vilde Frang, au son d'une belle pureté, généreuse, lumineuse, extra, tant dans la fougue que dans l'apaisement.
Gustav Mahler - Le Chant de la terre
Je découvre ce soir la Philharmonie après les travaux d'été, et me trouve sur les bords de scène, surplombant l'orchestre. Vues les expériences de l'an dernier, je craignais de mal entendre la mezzo-soprano Alisa Kolosova. Ce fut au contraire le ténor Christian Elsner qui eut parfois du mal à passer. Ce qui est moins dommageable.L'ascension vers l'Adieu est somme toute assez tranquille, Mikko Franck dirigeant l'Orchestre Philharmonique de Radio-France avec assurance mais sans chercher l'effet. Et la tension s'installe dès les premières notes de cet Abschied merveilleux, sommet malhérien, remarquablement servi, tant par Alisa Kolosova que par les solistes du Philhar, en particulier la hautboïste Hélène de Villeneuve et la flûtiste (Magali Mosnier je suppose).
Ailleurs : Michèle Tosi, Palpatine
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