Bach in India (Cité de la Musique - 4 Octobre 2015)
Johann Sebastian Bach - Concerto pour violon en ré mineur BWV 1052
Pour débuter ce curieux concert, Amandine Beyer dirige l'Orchestre de chambre de Paris dans ce concerto (reconstitution de l'original perdu, le concerto BWV 1052 connu pour clavecin étant une transcription) où les choses ne se mettent en place qu'au deuxième mouvement ; la suite est jolie mais ne me laisse guère de souvenirs.Dr. Lakshminarayana Subramaniam - Carnatic Classical
Longue séance d'accordage du percussionniste Vankayala Venkata Ramana Murthy avant une pièce carnatique classique, où Lakshminarayana Subramaniam se fait accompagner par son fils Ambi Subramaniam. Virtuosité et tournoiement des lignes, techniques flamboyantes qui ne font pas étalage, c'est beau (mais cette musique est définitivement trop tonale pour moi, et le drone de tampura finit par m'insupporter).Johann Sebastian Bach - Chaconne, extrait de la partita BWV 1004
Après un petit discours tentant d'expliquer l'unité des pièces présentées ce soir (la note Ré, l'aspect cyclique ...), Amandine Beyer nous donne une interprétation assez intense et belle de la Chaconne, où ce sont les passages les plus calmes que je préfère (les bariolages laissent une impression d'approximatif).Dr. Lakshminarayana Subramaniam - Paris Concerto
Je ne suis pas fan de ce genre de pièce, où le compositeur travaille avec un orchestre symphonique sans que ce soit son instrument habituel. Souvent, et ce soir ne fait pas exception, les sonorités sont banales, et les pupitres utilisés de façon mécanique, comme dans de la mauvaise musique de film. Au-dessus de ce paysage symphonique sans intérêt, les trois musiciens carnatiques multiplient les envolées. Je ne suis pas emballé.Dr. Lakshminarayana Subramaniam - Tribute to Bach
Cette courte pièce est en fait plus captivante, où le violon indien et le violon baroque se répondent sur une rythmique impaire et rapide.Ailleurs : Stéphane Reecht
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