Quatuor Arditti - Dufourt, Hurel, Dillon (Cité de la Musique - 18 Janvier 2018)
Hugues Dufourt - Le Supplice de Marsyas d’après Titien
Inspiré par un tableau particulièrement effrayant, les cordes se concentrent sur le mot "déchirer". Le premier mouvement est une opération sans anesthésie, les bistouris creusent la chair, fouillent et cherchent entre os et muscles, c'est assez sidérant. Puis le climat change. Le dernier mouvement, étrangement, me fait penser à un port, paysage balisé par les appels de cornes de brume au violoncelle, et traversé par les oiseaux qui, toujours, déchirent le ciel de leurs stridences. Assez fabuleux.Philippe Hurel - Entre les lignes
Bien sur c'est virtuose, c'est rapide, c'est par moment spectaculaire, mais ça ne me marque pas vraiment.James Dillon - Quatuor à cordes n°8
Le rendu sonore est très curieux : les lignes des quatre instruments ne se répondent pas par contrepoint, mais s'enroulent les unes dans les autres pour former une ligne mélodique épaisse, solide, densifiée. Surprenant.
Ailleurs : Michèle Tosi
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