Gergiev / Bartok - Stravinski (Philharmonie de Paris - 17 Octobre 2015)
Béla Bartok - Suite de danses
Composées pour le cinquantenaire de la naissance de la ville de Budapest, et d'inspirations diverses (hongroises bien sur mais aussi arabes et roumaines), ces 6 danses rythmiques et colorées forment un très agréable commencement de concert, même si je ne ressens guère en elles une urgence vitale (alors qu'elle peut surgir dans d'autres interprétations plus violentes - le LSO est ici un peu trop moelleux).Béla Bartok - le Mandarin merveilleux
Les choses deviennent beaucoup plus sérieuses. Valery Gergiev privilégie la conduite du récit, sans forcer sur les effets terribles. Les pulsions brutales, sexe et mort, sont du coup un peu anesthésiées, mais on y gagne des couleurs orchestrales plus subtiles, que les stridences parfois masquent. Le LSO brille de tous les pupitres.Igor Stravinski - L'Oiseau de feu
Conduite du récit, disais-je ? C'est encore plus vrai ici. Première fois que je "suis" intégralement l'histoire, et goûte autant les passages les plus calmes que les danses plus furieuses. C'est du coup passionnant de bout en bout, la variété des climats assurant une écoute constamment captivée.Spotify : Bartok - Orchestral Music (Budapest Festival Orchestra - Ivan Fischer), Bartok - Concerto pour Orchestre & Suite de danses (Koninklijk Concertgebouworkest - Bernard Haitink), Stravinsky: The Firebird (Mariinsky Orchestra - Valery Gergiev)
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