Gagaku - Ensemble Reigakusha (Philharmonie de Paris - 13 Octobre 2018)
Sukeyasu Shiba - Rodai Ranbu
L'Ensemble Reigakusha est un interprète émérite de gagaku, cette musique millénaire qui reste vivace au Japon aujourd'hui. On commence par une évocation des cérémonies de fête traditionnelles, dans une succession de morceaux dont certains sont très connus. Les musiciens y mettent le cérémoniel habituel, tenues vestinemntaires, disposition sur scène, entrées et sorties ritualisées.Cela dure 40 minutes, mais elles sont divisées en huit sections, et la variété rend le tout très agréable.
Atsuhiko Gondai - Higan no Jikan
Il y a donc du Gagaku contemporain. C'est plus difficile d'abord, ne serait-ce que par manque de référent culturel. Pour aider à passer les 20 minutes, le danseur Kaiji Moriyama propose un solo ; mais son allure, torse dénudé, longs cheveux d'un blond très pale, me fait tant penser à un Iggy Pop nippon, que j'ai du mal à me concentrer.Toshiro Saruya - Rinju
Rebelote, cette fois accompagné de quatre danseuses, qui font planer de longs voiles colorés tendus au-dessus des têtes, ce qui est d'un fort bel effet. Le reste me reste peu déchiffrable, surtout dans la longueur.Ah oui, il y a aussi une installation, appelée "VOID", décrite par un rtexte savant comme un peinture composée de fines particules minérales "chargées de la mémoire lointaine de la terre", mais qui ressemble à un gros projecteur lentement mouvant sur la toile d'arrière-scène.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire