Gustav Mahler - Symphonie n°2 "Résurrection" (Philharmonie de Paris - 10 Novembre 2017)
Curieuse expérience que ce concert. Si le premier mouvement me plait beaucoup, m'évoquant toujours les fureurs tempétueuses wagnériennes, les choses se gâtent dès l'andante. Je n'arrive pas à me concentrer. Ce n'est pas du sommeil (ça je connais), mais plus comme une anesthésie, une indifférence que je n'arrive pas à surpasser. Au point que j'ai l'impression de ne pas entendre du tout le prêche de Saint-Antoine. Et l'Urlicht pareillement me passe à coté. Je ne commence à raccrocher que pour le dernier mouvement, mais par intermittences, et en tombant sur des passages qu'il me semble ne jamais avoir entendus. Seul le final me réveille vraiment, mais par sa lourdeur vociférante (tant qu'à parler d'éternité, je préfère infiniment un certain "ewig, ewig, ewig, ewig" ...). Je passe le temps en regardant le ballet des entrées-sorties des percussionnistes et des joueurs de cors.
Je pensais connaître raisonnablement bien cette symphonie, alors qu'en fait je ne l'ai entendu qu'une seule fois en concert en 2007 (et déjà avec Dorothea Röschmann !). Et manifestement, des pans entiers m'en sont étrangers.
Donc, pour mémoire, je note qu'il s'agissait de l'Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck, du choeur de Radio France dirigé par Alfonso Calani, et des cantatrices Dorothea Röschmann et Ekaterina Gubanova. Une occasion ratée, on va dire ...
Ailleurs : Carnets Sur Sol, Andika, Alexandre Jamar
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